L'erreur est humaine

     Les gens, je n'aime pas ne pas aimer mes lectures... Mais là, rien à faire, je n'ai pas aimé celle là.

     Il faut dire que je l'ai un peu cherché: je n'ai jamais aimé les nouvelles (à part Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part d'Anna Gavalda, peut être aussi parce que ces nouvelles-ci sont suffisamment longues). Mais cette fois ci, je me suis dit que Woody Allen ne pouvait pas être un mauvais écrivain quand ses films sont si délectables. Et les bonnes critiques ont terminé de m'influencer dans mon choix de lecture estivale.

     Pourquoi je n'ai pas aimé? Parce que la première nouvelle est super: loufoque, acide et avec tout plein de vocabulaire.
     Pourquoi je n'ai pas aimé alors? Parce que toutes les nouvelles sont sur le même modèle: ultra loufoques, très acides et avec beaucoup trop de mots compliqués. Ça devient une performance dictionnariale qui n'a rien d'agréable à lire (et encore, heureusement que je connaissais le sens de tous les mots employés). Cette accumulation de termes alambiqués m'a empêchée même parfois de me concentrer sur le fond, qui lui est toujours plus absurde. Et trop d'absurde tue l'absurde.

     En gros, une nouvelle, ça va. Deux, c'est limite. Plus, j'abandonne. Le bouquin entier, je le finis rapidement et j'en fais cadeau à des gens qui sauront mieux l'apprécier que moi, enfin j'espère...

     L'erreur est humaine...

L'erreur est humaine - Woody Allen - - disponible en poche chez J'ai lu.