Longue vie à mes cervicales!

    Mon kiné est un type étrange. Son grand dada c'est le décodage biologique, à savoir, que signifient nos douleurs, en sus des blocages purement mécaniques. Son autre dada c'est la psychogénéalogie: quels rapports y a t il entre nos maux et notre histoire personnelle, celle de nos parents, voire celle de nos ancêtres. Or, toutes ces théories m'intéressent depuis longtemps; je suis convaincue depuis des années que la médecine allopathique (purement technique) n'est pas la panacée.
    Déjà il y a des causes psy. Qu'on ne vienne pas me raconter que les maladies juste avant des événements auxquels on n'a absolument aucune envie de participer ne sont que pur hasard! Et puis il y a aussi la reconnaissance, petit à petit des médecines dites "douces" ou "parallèles", (ça dépend des vocables) comme l'homéopathie, l'ostéopathie, l'acupuncture... J'ai encore entendu tout à l'heure dans le bus deux pharmaciens discuter des effets "hallucinants" de l'acupuncture pour ansthésier des patients. Enfin bref, je me suis lancée dans ma rééducation dorsale en étant avisée de ce qui risquait de m'arriver si je prenais rendez vous chez ce kiné là, à mes risques et périls.

    A la première séance, il a vu d'un coup d'un seul que mes douleurs étaient dues à un bassin pas droit (dû selon lui à une chute violente sur les fesses, sans doute ancienne. Mais à qui cela n'est jamais arrivé?). Il m'a affirmé que j'avais une jambe plus courte que l'autre, le droite. Bingo! Effectivement, il m'a montré qu'il y avait 15 bons milimètres de différence entre mes eeux talons. Ensuite il a bidouillé un truc en bas de mon dos, et après quelques manoeuvres, m'a montré mes talons, ils étaient à la même hauteur... J'étais sur le cul (enfin, sur le ventre). Puis il m'a demandé de me remettre debout et de marcher. Voilà que je me retrouvais toute déséquilibrée... Ou plutôt rééquilibrée.
    Depuis, les séances alternent entre actes techniques: massage, électrothérapie, et la papote. Il décèle des éléments de ma vie et de mon ressenti très justes, et d'autres que je sens un peu plus bidons, mais forcément, il y a des événements de mon passé à propos desquels je n'ai absolument pas envie de parler. Toujours est il qu'après la quatrième séance, il m'a conseillé d'aller voir un osthéo pour remédier à un blocage cervical et crânien dû à une chute sur la tête (Bingo encore!). Comme quoi, il ne se prend pas encore pour Superman!

    C'est tout de même étonnant que j'aie commencé mes séances chez lui exactement au moment où j'ai commencé à aller beaucoup mieux d'un point de vue épanouissement... Je continue à croire que nos maux ne sont pas dus au hasard mais qu'il faut tout de même choisir son thérapeute avec soin, tout comme il faut avoir suffisamment de fermeté pour dire "Aujourd'hui ça sera juste massage, je n'ai pas du tout envie de reparler de ce que vous avez évoqué la dernière fois". S'il sait respecter ça, c'est peut être le début d'un réel mieux aller...?

Qui sait, en tout cas je vous préviendrai quand je n'aurai plus mal au dos!

Comments

[cél]

Je suis aussi persuadée de l'origine psychosomatique de bon nombre de nos maux. J'ai testé la sophrologie pour des maux de ventre, et je dois dire que même si le discours était un peu "bizarre" et la séance déroutante (faut y croire, si pas on part dans des fous rire incontrolables) j'ai quand même ressenti des effets bénéfiques, comme si je me sentais plus "légère", plus zen...

[la zinette]

tu sais que tu as plus de points communs avec ta très vieille zine ainée que tu ne crois ?