La consolante
Offert par Baudoin, en échange d'une belle chanson, j'ai mis un peu de temps à m'y mettre parce que je suis une vilaine snobinarde qui associe Gavalda à de la mauvaise littérature. Parce que je n'assume pas toujours le plaisir que j'ai à lire ses hitoires de gens un peu pas comme les autres, mais super humains (on y revient!) et généreux. Et puis je n'avais pas aimé L'échappée belle...
Cette fois-ci, le personnage principal, c'est Charles. Enfin surtout Anouk, la mère de son meileur ami d'enfance; elle a bouleversé à tout jamais le petit Charles. On se coltine pendant des pages et des pages (la moitié du livre quand même) les histoires d'Anouk et de Nounou, la confusion narrative tellement à la mode ("Mais de quoi elle parle bordel???" m'est revenu régulièrement à la bouche) et la débandade cousue de fil blanc. Pour que vraiment, ce Charles molasson soit malheureux et qu'on le prenne en pitié. Pour que Kate arrive vraiment comme une héroïne dans sa vie.
Mais y a-t-il besoin de cet interminable prologue pour apprécier Kate? Et sa maison et ses petits? A mon sens non, puisque la deuxième partie du roman se lit facilement, avec plaisir. Pourquoi le bonheur ne se mériterait-il qu'après en avoir bien bavé? Ça sonne un peu trop chrétin à mon goût. Mais ne gâchons pas la joie de lire, parce que mdidinette ou pas, cette deuxième partie m'a bien évidemment donné envie de faire la cuisine, de me mettre au vert et au dessin. Et ma foi, c'est peut-être une bonne consolation?
La consolante - Anna Gavalda - disponible en poche chez J'ai lu.