Les chroniques de San Francisco
Lues il y a dix ans, que dis-je, dévorées! Je me suis replongée cet hiver dans les chroniques d'Armistead Maupin. Ça se lit toujours aussi facilement et c'est bon de retrouver Mouse et Madame Madrigal (par contre, je n'accroche définitivement pas avec le personnage de Mary Ann), mais les chroniques ont perdu leur saveur... Je suis tellement déçue de ne plus retrouver l'enthousiasme que j'avais en cet été de fin de terminale!
J'ai l'impression de lire une brochure de pub à chaque page, l'auteur égrène les noms de marques, certes pour planter une ambiance, mais il me semble qu'on peut s'y prendre autrement. Et les situations sont tellement abracadabrantes et grossières que je ne m'y sens plus à mon aise. Et pourtant, je viens de finir le quatrième tome en me disant "C'est nul, c'est n'importe quoi!", et le cinquième tome est déjà sorti de mes cartons. Je n'ai pas envie de succomber et de l'ouvrir, et en même temps il y a encore un petit plaisir régressif à retomber dans cette littérature trop légère... Je lirai peut être cette suite avec un paquet de bonbons et un jus d'oranges pressées, comme en juin 2001 où je révisais avec des fleurs dans les cheveux et des piles de bouquins pour les pauses (probablement plus nombreuses que les heures studieuses...)(comme tout le monde, non?).
En même temps, quand on n'a pas eu de vacances et qu'on vient d'emménager, il faut se reposer un peu le cerveau...