Confession
J'ai beau me targuer d'avoir lu tout Zola (ou presque), j'aime aussi lire le dos des paquets de céréales et les magazines à la con. Et aussi les livres de gare et la chick lit. Oui, c'est honteux, et en plus je me moquais un peu de ce genre de littérature avec Et si c'était niais l'autre jour, mais c'est comme ça, je suis une lectrice irrépressible.
Sauf que d'habitude, j'en lis un, deux maximum, et puis je repasse à du plus sérieux. Et puis en ce début d'année je deviens paresseuse. J'ai donc enchaîné Envies de fraises, God save la France et Un objet en souffrance.
Envies de fraises, de Jennifer Weiner, parle d'une rencontre de femmes enceintes qui ne se ressemblent pas du tout, mais que la maternité va rapprocher. Une bonne critique dans psychologies magazine m'avait poussée à passer outre la couverture atroce(ment rose). Mais j'ai été un peu déçue. C'est assez mièvre et banal, mais ça se lit très bien et très vite. Ça change un peu les idées et c'est finalement ce que je recherche dans ce genre de livres.
God save la France, de Stephen Clarke, m'a par contre catégoriquement déplu. L'histoire d'un anglais qui critique en permanence le pays dans lequel il vient passer une année sans faire le moindre effort pour s'intégrer, ça me débecte un peu comme principe, même si c'est de l'humour, du second degré... en plus c'est très pipi-caca-zizi, ce qui m'intéresse moyennement à la base.
Je vais passer pour une chauvine après ça, alors qu'au contraire, je n'ai que très peu de raisons d'être fière de mon pays. La seule chose à laquelle je tienne, c'est ma langue. Pas parce qu'elle est mieux que les autres, mais parce que la maîtrisant bien, j'aime à la folie la lire et l'écrire. Mais ça me fera sans doute la même chose avec le néerlandais quand je serai bilingue. Bref, je m'égare. God save la France se lit donc vite pour filer directement à la poubelle.
Enfin Un objet en souffrance, de Didier Van Cauwelaert, est une déception de plus. C'est l'histoire d'un golden boy escroc désabusé qui, suite à la rencontre d'une belle femme fidèle mais mariée à un homme stérile, va vouloir lui faire un enfant par insémination artificielle et subvenir aux besoins de son héritier grâce à ses millions inexploités. J'ai trouvé ça d'une platitude sans bornes. Les personnages sont tous déplaisants et inhumains et on n'arrive à croire à rien dans cette histoire. A oublier le plus vite possible.
Je m'en retourne donc à des romans plus sérieux, en espérant faire cesser cette descente aux enfers de la lecture. Je n'ai pourtant pas l'habitude de cracher à ce point sur des livres, mais ces trois là coup sur coup, ce n'était pas une partie de plaisir! J'ai du XIXème et du XXIème siècles qui m'attendent... par quoi je commence?