Caresser le velours
Hier soir, pour fêter mon entrée dans le week end, je me suis octroyé quelques heures de paresse et de lecture et j'ai enfin terminé mon livre que j'avais entamé il y a... pffou! euh, au moins un mois. Il m'avait été conseillé par une copine de l'homme il y a fort longtemps et je me suis laissée convaincre (franchement aidée par le chèque cadeau fnac que mes parents m'ont offert pour mon diplôme).
Caresser le velours, c'est l'histoire de Nancy, jeune écaillère* en Angleterre à la fin du XVIIIème siècle, passionnée de music hall. C'est là qu'elle rencontre Kitty Butler, artiste prometteuse, dont elle tombe amoureuse. Les deux jeunes filles se lient d'amitié et partent s'installer à Londres pour monter un numéro de duo de travestis.
Evidemment, elles finissent par se déclarer leur amour, par faire des calinous sous la couette, et puis forcément un jour c'est le drame... Je n'en dirai pas plus parce qu'il y a peut être des gens à qui ça aura donné envie de lire malgré mon incompétence totale à résumer un livre...!
Pour la critique littéraire, je vais essayer mais je ne promets rien de bien probant.
Toujours est il que j'ai bien aimé ce livre, sans toutefois l'adorer. Je ne sais pas si la traduction est fidèle où si c'est tout simplement le style de l'auteur mais je ne trouve pas ça très bien écrit. Et du coup ça me gâche un peu mon plaisir - et c'est dommage, puisqu'il est régulièrement question de plaisir dans ce livre. Mais la fin est tout de même jolie, même si un peu rapide. Par contre coup de chapeau pour le mélange de pruderie et de langage cru, c'est ce qui donne un rythme particulier au roman.
Enfin il paraît que la suite, Du bout des doigts, est beaucoup moins bien, dixit la copine qui m'avait conseillé le premier opus.
*Celle qui ouvre les huitres pour les vendre.
Caresser le velours, de Sarah Waters. Disponible en poche chez 10/18. Prix: 10 euros.